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PERPIGNAN – DUNKERQUE

N° 17043/44 le 13/07/2017

Effectuée par :  Jean-Michel  VERMEIRE alias Jean-Mi  la Gâchette

                        Sylvain HAYTER alias Sylvain le Sage

         Et           Alain ROY alias Lino la Fracasse

 

Réunir la fine équipe pour cent heures de bonheur est une gageüre de haut niveau pour « des types de notre classe ». Chacun a ses petites affaires, et déléguer le business pour laisser les « boss » siffloter à la pédale peut paraître une vraie farce pour les « daronnes ».

Heureusement, notre diplomatie a vaincu, et la « guerre des familles » n’a pas eu lieu !

 

JEUDI 13 JUILLET – (fin d’après-midi)

Bref, nous voilà parti de la capitale de Catalogne l’esprit léger, le vent de face, pour une montée bien droite vers Dunkerque. On ne tergiverse pas dans la bande ! On tire tout droit au travers des Corbières. Feu à volonté : Tuchan, Durban, Lagrasse, et halte à Carcassonne après avoir été accueillis par des tirs de riposte « rapport » au soir du 13 juillet. Enfin on se replie quelques heures au Campanile et clairon à 4h00 ; on repart plein ouest vers Toulouse en dispositif d’attaque !

 

VENDREDI 14 JUILLET -

Vers Villefranche, deux francs-tireurs viennent se rallier à notre progression ! François GOAS, mercenaire local et Joël BERTRAND, pisteur de renom. Guidés par nos deux voltigeurs on traverse Toulouse façon « hussard ». Au nord de Fronton, après avoir congratulé nos grenadiers, nous nous dirigeons vers l’intendance où le Chef  CHRISTOPHE a cantonné sa roulante ! Les gamelles bien garnies, nous continuons la progression vers l’objectif du soir : Souillac. Traverser le Quercy en plein « caniard » est une formalité pour notre équipe de choc. Nous y arrivons vers 20h30 en ordre dispersé, mais radieux de la manœuvre ! La paillasse est bonne et l’aubergiste dévoué.

 

SAMEDI 15 JUILLET –

Branle-bas à 4h30 ! Cette troisième journée s’annonce cruciale. Rallier Souillac à Argenton-sur-Creuse sera décisif pour l’issue du combat. Apprivoiser les reliefs d’une pédale harmonieuse est notre spécialité ! Jean-Mi la Gâchette part en éclaireur, tandis qu’avec Sylvain le Sage on surveille nos arrières. Un pédaleur local à Uzerche nous ouvre la route vers Limoges. La capitale du Limousin est traversée à l’indienne ; slalom entre les tipis, renifler la bonne piste et s’échapper par le nord côté Beaubreuil.  On suit la piste numéro 20 et vers 20h00, nous rallions le bivouac « Au Cheval Noir » avec la satisfaction de la mission accomplie.

 

DIMANCHE 16 JUILLET –

Frais et dispos, montures reposées, l’équipe est au rassemblement à 5h00, avec ce soir, si la progression est correcte une halte chez Lino. A Blois, le chef local Jean-François BROSSEAU, vient nous faire causette. On débriefe et casquettes de combat vissées sur la tête,  nous traversons la Beauce d’un trait, pifs dans le vent !

Chateauneuf-en-Thymerais annonce une campagne moins monotone. Mais déchainé, Jean-Mi la Gâchette nous guide en territoire inconnu pour éviter l’ennemi (la voiture) et rejoindre ainsi Dreux par les pistes discrètes.  A Dreux, je prends la tête de l’expédition pour rallier le casernement au bord de l’Eure où Lyli la douce a mijoté un petit fumet des plus taquins !

 

LUNDI  17 JUILLET –

Ravitaillés comme il se doit, les guerriers sont sur la piste à 4h00 ! L’ultime progression pour achever la partition ! Jean-Mi la Gâchette a des impératifs, son business cafouille et il lui faut reprendre la main au plus vite ! Les brouillards de la Seine vaporisent nos humeurs du côté de Château-Gaillard aux Andelys et vers  Hesdin, le dieu soleil se réveille avec le vent des braves (pleine face). Peu importe, il nous reste des forces et généreux dans la dépense, on écrase la manivelle pour activer le convoi ! Vers 18h00 on jette la carte postale d’arrivée à Bergues et dans la lancée, nous finissons sur Dunkerque en charge héroïque pour tamponner à 18h40 chez les autorités !

Fissa, le Jean-Mi et le Sylvain fouettés par Marco le cocher  replient le paquetage et filent vers la gare de Lille à toutes pompes !!!

Je reste seul pour calmer ma monture, la ranger sur le porte-vélo et me laisser conduire par Lyli la douce au bercail.

 

Missions rondement menée par trois … « peaux rouges » heureux, unis à la vie, à la mort !